Dans Brief.me ce week-end, le Congrès américain face au président, l’indignité nationale, des histoires de Route du Rhum et des clichés culinaires.
Le Congrès américain face au président
Les résultats des élections de mi-mandat, qui se sont déroulées mardi aux États-Unis, obligeront Donald Trump à composer à partir de janvier avec un Congrès divisé. Les rapports de pouvoir entre l’exécutif et les deux chambres parlementaires à Washington diffèrent en profondeur de la situation des systèmes politiques européens.
À l’origine
Le Congrès des États-Unis est créé par la Constitution américaine de 1787. Sa première session se déroule deux ans plus tard. Le principe fondamental du système politique américain est la séparation stricte des pouvoirs entre les branches exécutive, législative et judiciaire, afin qu’aucune ne prenne le pas sur une autre. Le président ne peut par exemple pas dissoudre le Congrès. Dans l’autre sens, le président, qui concentre le pouvoir exécutif, ne peut pas être renversé par le Parlement pour des divergences politiques. Cette séparation des pouvoirs est accompagnée de moyens de contrôle et d’action réciproques conçus conformément à la doctrine des « checks and balances » (pouvoirs et contre-pouvoirs). Le président peut ainsi opposer son veto aux textes législatifs et le Congrès dispose en retour d’un pouvoir de contrôle et de validation sur certaines décisions de l’exécutif.
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