1er décembre 2018

Dans Brief.me ce week-end, la fiscalité écologique, le G20, des sirènes du troisième âge au Japon et les espoirs d’une enfant sourde.

La fiscalité écologique

Face au mouvement des « Gilets jaunes » contre la hausse des taxes sur les carburants, qui a donné lieu à de nombreuses manifestations depuis le 17 novembre et qui se poursuit aujourd’hui, le gouvernement défend la taxation des émissions polluantes. La fiscalité écologique vise à modifier les comportements en intégrant les coûts sociaux et environnementaux négatifs occasionnés par les pollutions. Certaines taxes touchent tous les contribuables et d’autres visent particulièrement les émetteurs de pollution, selon le principe du pollueur-payeur.


Le concept

La fiscalité écologique, également appelée fiscalité environnementale, vise à modifier certains comportements, de consommation ou d’investissement, par le biais d’un impôt, d’une taxe ou d’une redevance, afin de limiter les pollutions. Son assiette (la base taxable) « est constituée par un polluant ou, plus généralement, par un produit ou un service qui détériore l’environnement ou qui se traduit par un prélèvement sur des ressources naturelles », selon le ministère de la Transition écologique. Le principe de la fiscalité écologique est ainsi d’intégrer dans le prix d’une activité ou d’un service les coûts sociaux et environnementaux négatifs qu’ils occasionnent, soit les « externalités négatives ». La fiscalité écologique reprend ainsi la théorie de l’économiste britannique Arthur Cecil Pigou, qui a proposé dès 1920 d’instaurer de telles taxes.

Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !

Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.

J’ai déjà un compte