8 décembre 2018

Dans Brief.me ce week-end, les révoltes fiscales en France, les COP, 40 ans de découvertes musicales et des photos optimistes.

Les révoltes fiscales en France

Les rassemblements organisés dans le cadre du mouvement des « Gilets jaunes » depuis le 17 novembre sont partis d’une opposition à la hausse des taxes sur les carburants. Le Premier ministre, Édouard Philippe, a annoncé mardi la suspension pendant six mois de l’augmentation prévue pour le 1er janvier, avant que l’exécutif annonce jeudi la suppression de cette hausse. Les révoltes fiscales, en France, remontent à l’Ancien Régime et se sont exprimées par différents moyens depuis le début du XXe siècle.


À l’origine

Au Moyen-Âge, la fiscalité en France est seigneuriale, ecclésiastique ou municipale, fondée sur des privilèges et des taxes, mais pas encore centralisée. Plusieurs soulèvements populaires, surnommés jacqueries, contestent ces impôts. En 1382, plusieurs révoltes éclatent, comme celle des Maillotins à Paris et de la Harelle en Normandie. Le peuple se voit également réclamer des contributions exceptionnelles pour financer les guerres du roi. Celles-ci s’amplifient avec l’augmentation des besoins de l’État et des pouvoirs du roi, contribuant à accroître la pression fiscale. Ces ponctions engendrent de nouvelles révoltes, comme celle des Croquants du Quercy en 1624, qui se rebellent contre les collecteurs d’impôt après l’annulation de l’exemption de la gabelle, un impôt sur le sel, dont ils bénéficiaient. En 1789, Louis XVI convoque des états généraux pour lever un nouvel impôt, alors que le royaume est au bord de la faillite. Ces états généraux débouchent sur la Révolution française, après laquelle la fiscalité est unifiée sur le territoire français, au profit de l’État.

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