Dans Brief.me aujourd’hui, la visite d’Emmanuel Macron en Égypte, un mur contre la peste porcine africaine et la modification du taux de prélèvement de votre impôt à la source.
Sûreté du nucléaire. Bernard Doroszczuk, président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), une organisation indépendante qui agit au nom de l’État, a déclaré dans un entretien au Monde que l’état des installations nucléaires était un « vrai sujet de préoccupation » [€] en raison de leur vieillissement et de malfaçons. Il a déclaré que l’ASN, dont il a pris la présidence en novembre, avait demandé au fournisseur d’électricité EDF de « mettre en place un examen de conformité des équipements de grande ampleur ».
Djihadistes français en Syrie. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que la France examinait « toutes les options » à propos des djihadistes français détenus en Syrie, y compris leur rapatriement. Il a expliqué que cette réflexion était liée à la décision de retrait des troupes américaines du pays, annoncé le 19 décembre par Donald Trump.
Sanctions américaines contre le Venezuela. Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, et le conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, ont annoncé hier soir des sanctions financières contre la compagnie pétrolière publique vénézuélienne PDVSA, bloquant ses actifs à hauteur d’environ 7 milliards de dollars. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a qualifié aujourd’hui ces sanctions d’« illégitimes » et a affirmé que son pays prendrait « toutes les mesures nécessaires » pour soutenir le président vénézuélien, Nicolas Maduro.
Taxe Gafa. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui réunit 36 pays parmi les plus développés du monde, a annoncé avoir obtenu un accord de principe des principales puissances économiques mondiales pour établir des règles fiscales obligeant les multinationales du numérique comme Google et Amazon à payer leurs impôts dans les pays où elles réalisent des bénéfices. L’OCDE espère parvenir à un accord mondial permettant de lutter contre les pratiques d’optimisation fiscale de ces entreprises en 2020.
Usine Ford de Blanquefort. La Direccte Nouvelle-Aquitaine, une administration publique chargée des entreprises et de l’emploi, a rejeté hier soir le plan de sauvegarde de l’emploi présenté par le constructeur automobile américain Ford pour la fermeture de son usine de Blanquefort (Gironde). Cette décision donne un délai supplémentaire au groupe belge Punch, spécialisé dans les boîtes de vitesse automatiques, pour faire une nouvelle offre de reprise permettant de sauver une partie des 850 emplois du site.
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