9 février 2019

Dans Brief.me ce week-end, la prolifération nucléaire, les niches fiscales, l’histoire de L’Humanité et des spermatozoïdes assagis.

La lutte contre la prolifération nucléaire

Les États-Unis et la Russie ont annoncé la semaine dernière qu’ils cessaient de respecter le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), adopté en 1987, s’accusant mutuellement d’en violer leurs engagements. Ce traité avait été signé au cours de la guerre froide, lors de laquelle les États-Unis et l’Union soviétique, qui possédaient les principaux arsenaux nucléaires, s’opposaient en faisant usage de la dissuasion nucléaire. Depuis le développement de l’arme nucléaire en 1945, plusieurs engagements internationaux ont tenté d’encadrer son usage et d’encourager la non-prolifération de cet arsenal.


À l’origine

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le président américain Franklin Roosevelt autorise un projet de recherche pour développer l’arme nucléaire, dont un essai confirme la mise au point en juillet 1945. Moins d’un mois plus tard, les États-Unis larguent les 6 et 9 août 1945 deux bombes atomiques sur les villes de Hiroshima et de Nagasaki, au Japon, faisant entre 150 000 et 250 000 victimes selon les estimations. La maîtrise de l’arme nucléaire par les États-Unis pousse d’autres pays à s’en doter. C’est le cas en premier lieu de l’Union soviétique, alors que les deux pays commencent à s’affronter sur le plan idéologique. L’URSS effectue son premier essai nucléaire en 1949. Le Royaume-Uni suit en 1952, puis la France en 1960. Pour limiter la prolifération des armes nucléaires, le président américain Dwight Eisenhower suggère en 1953 de favoriser le développement du nucléaire à des fins civiles et propose de créer l’Agence internationale de l’énergie atomique pour contrôler son usage. Celle-ci voit le jour en 1957.

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