Dans Brief.me ce week-end, le cyberharcèlement, le Conseil constitutionnel, la Syrie avant la guerre et « Mala Vida » remixé par vous.
La lutte contre le cyberharcèlement
Dans un article publié le 8 février, Libération a dévoilé qu’une trentaine d’hommes issus principalement du monde des médias et de la communication ont appartenu à un groupe baptisé la « Ligue du LOL », créé par le journaliste Vincent Glad en 2009 et à l’origine du harcèlement en ligne de plusieurs dizaines de personnes. Plusieurs de ses membres ont depuis été mis à pied par leur entreprise. Déjà puni par la loi, le harcèlement a pris une nouvelle ampleur avec le développement d’Internet. Plusieurs mesures ont été prises par des États, des organismes et des réseaux sociaux pour lutter contre cette nouvelle forme de harcèlement.
Le concept
Le harcèlement est défini par la loi comme le fait de tenir « des propos ou comportements répétés » à l’égard d’une personne, « ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale ». On parle de cyberharcèlement dès lors que ces propos ou ces comportements ont été tenus, en public ou en privé, sur Internet via par exemple un réseau social, un forum, un jeu vidéo multijoueurs ou un blog. Il peut s’agir de commentaires, de vidéos ou de montages d’images insultants, menaçants ou obscènes. Ce délit est pris en compte par le Code pénal depuis 2014, les législateurs ayant « mis du temps à comprendre l’ampleur et les spécificités du phénomène », explique à Brief.me Nathalie Dupin, doctorante en sociologie et spécialiste des pratiques des adolescents sur Internet. Lorsqu’il est mené en ligne, le harcèlement est plus sévèrement puni et peut conduire à une peine de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende, voire plus s’il a été commis sur un mineur de moins de 15 ans.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.