Dans Brief.me aujourd’hui, l’Italie face au projet chinois de « Nouvelles Routes de la soie », le changement de nom de la capitale du Kazakhstan et des solutions pour boire moins sucré.
Soupçons de faux témoignage. Le bureau du Sénat a décidé par un vote de transmettre à la justice les dossiers de l’ancien chargé de mission de l’Élysée Alexandre Benalla, de son associé Vincent Crase et du directeur de cabinet du président de la République, Patrick Strzoda, pour « suspicion de faux témoignage » devant la commission d’enquête du Sénat. Il a également voté pour transmettre les cas du secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler, et du chef du groupe de sécurité de la présidence, le général Lionel Lavergne. Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a accusé le Sénat de se comporter comme « un tribunal politique ».
Brexit sans accord. Emmanuel Macron a déclaré à son arrivée à Bruxelles pour une réunion du Conseil européen qu’en cas de nouveau rejet du projet d’accord sur le Brexit par les députés britanniques, « nous irions vers un no deal », un départ du Royaume-Uni sans accord. Les 27 autres États membres doivent décider s’ils accordent au Royaume-Uni un délai au-delà de la date prévue du 29 mars pour finaliser un accord sur les conditions de son départ de l’UE.
Un ex-président brésilien arrêté. L’ancien président brésilien Michel Temer, au pouvoir d’août 2016 à fin 2018, a été arrêté à Sao Paulo dans le cadre de l’enquête anticorruption connue sous le nom de « Lava Jato » (« Lavage express »), qui a déjà abouti à la condamnation en appel de l’ancien président Lula à 12 ans de prison en janvier 2018. L’opération « Lava Jato » a mis au jour un système de pots-de-vin versés par des industriels du secteur de la construction à des responsables politiques pour remporter des appels d’offres du groupe pétrolier public Petrobras.
Armes à feu en Nouvelle-Zélande. La Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a annoncé que son pays allait interdire la possession d’armes semi-automatiques et de fusils d’assaut après les attentats contre deux mosquées de Christchurch au cours desquels 50 personnes ont été tuées à l’arme à feu. Elle a précisé qu’une loi serait présentée au Parlement début avril. La principale formation d’opposition, le Parti national de Nouvelle-Zélande (centre droit), s’est également prononcé en faveur de cette interdiction.
Le Fidesz suspendu. Le Parti populaire européen (PPE), qui rassemble plusieurs formations politiques européennes de centre droit, dont Les Républicains en France, a suspendu hier soir la participation du Fidesz, parti du Premier ministre hongrois Viktor Orban. Le PPE a ainsi souhaité se distancer du traitement par les autorités hongroises de « la démocratie, l’État de droit, la liberté de la presse, la liberté académique ou les droits des minorités ».
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