20 avril 2019

Dans Brief.me ce week-end, les exportations d’armes, le mécénat, la nature inflammable de Notre-Dame et le sentiment de vengeance.

Brief.me ne paraîtra pas lundi. Nous vous retrouverons avec plaisir dès mardi.

Les exportations de matériel militaire par la France

Le média d’investigation Disclose a révélé lundi que des armes de fabrication française étaient utilisées dans le conflit au Yémen par les forces de la coalition menée par l’Arabie saoudite. La France a entamé une politique d’exportation d’armes et de matériel militaire sous Charles de Gaulle. Outil d’influence et garantie pour la compétitivité du secteur français de la défense, ces exportations sont soumises à un encadrement. Elles font cependant l’objet de critiques.


À l’origine

C’est sous la présidence de Charles de Gaulle, de 1959 à 1969, que la France a développé une politique volontariste d’exportation d’armes. Sa politique étrangère consistait à défendre l’indépendance de la France, ce qui a conduit le pays à développer l’arme nucléaire, à se retirer du commandement intégré de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) et à soutenir la production d’armement sur le territoire français. Le développement de l’industrie de défense a entraîné une politique d’exportation d’armement. Outre les arguments diplomatiques, des arguments économiques entraient aussi en jeu. Les exportations étaient ainsi nécessaires pour soutenir une industrie innovante qui crée de nombreux emplois et qui n’aurait pu survivre uniquement avec les commandes nationales. Depuis 1939, l’exportation d’armes est soumise à une autorisation, aujourd’hui délivrée sous la forme de licences d’exportation par le Premier ministre, après l’avis d’une commission interministérielle.

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