Dans Brief.me ce week-end, la fin de vie, le Conseil de défense écologique, des clichés surpeuplés et le retour à la paix.
Les débats sur la fin de vie
La cour d’appel de Paris a ordonné lundi soir la reprise des soins prodigués à Vincent Lambert, un homme tétraplégique dans un état végétatif depuis un accident de la route en 2008. Leur arrêt avait été initié le matin même par l’équipe médicale du centre hospitalier universitaire de Reims. L’accompagnement de la fin de vie des personnes fait l’objet de débats qui ont mené à des législations prenant davantage en considération le choix des personnes malades et instaurant une meilleure prise en charge de leurs souffrances.
À l’origine
Le mot « euthanasie » vient du grec ancien et signifie « bonne mort », au sens de la mort sans souffrance d’une personne. « Il ne s’agissait pas alors d’aider quelqu’un à mourir en provoquant la mort, mais plutôt d’aider quelqu’un à mourir aussi paisiblement que possible », explique à Brief.me Marie-Jo Thiel, directrice du Centre européen d’enseignement et de recherche en éthique de l’Université de Strasbourg. La conception moderne de l’euthanasie a été développée par le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626). « C’est la tâche du médecin non seulement de faire retrouver la santé, mais encore d’atténuer les souffrances et les douleurs », y compris en aidant le patient « à trépasser paisiblement et facilement », estimait-il. « De tous temps, des gens n’ont pas voulu vivre leur mort et se sont suicidés avant, mais l’évolution de la médecine au XXe siècle, avec une prise en charge plus importante de la maladie et de la souffrance, a poussé de plus en plus d’hommes et de femmes à revendiquer de choisir leur mort », précise Marie-Jo Thiel.
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