1er juin 2019

Dans Brief.me ce week-end, les rapports de force politiques au sein du Parlement européen, les tarifs réglementés de l’électricité, des sculptures d’eau et des animaux extravagants.

Les rapports de force au Parlement européen

Le Parti populaire européen et l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates ont perdu 42 et 41 sièges lors des élections européennes, dont les résultats ont été révélés dimanche. Elles demeurent les deux principales forces politiques du Parlement européen, mais c’est la première fois depuis 1979, date de la première élection, qu’elles n’obtiennent pas à elles deux la majorité des sièges. Jusqu’ici, cette répartition leur avait permis de s’entendre de manière quasi continue sur l’attribution des principaux postes de l’institution.


Le concept

Au Parlement européen, les forces politiques sont représentées par des groupes politiques. Les députés non-inscrits sont minoritaires. Pour être reconnu, un groupe doit réunir au moins 25 députés, élus dans au moins un quart des États membres (c’est-à-dire sept actuellement). « En formant un groupe, les députés reconnaissent par définition qu’ils partagent les mêmes affinités politiques », souligne le Parlement européen sur son site. Les groupes perçoivent un budget du Parlement pour leur gestion. Chacun nomme un président qui participe à la Conférence des présidents, à laquelle est également convié un député non-inscrit, mais ce dernier ne dispose pas de droit de vote. C’est là que sont décidés l’organisation du travail parlementaire, l’agenda des sessions plénières et le temps de parole des députés. En fonction des rapports de forces, les groupes disposent de davantage de temps de parole ou obtiennent des postes clés, comme l’un des 14 postes de vice-président ou la présidence d’une des 20 commissions parlementaires permanentes.

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