15 juin 2019

Dans Brief.me ce week-end, le développement des urgences en France, l’irresponsabilité pénale, des choix cornéliens et des sons futuristes.

Le développement des urgences hospitalières

À l’appel des syndicats CFE-CGC, CGT, FO et Sud, une journée de mobilisation et de grève nationale des hôpitaux publics a été organisée mardi. Elle s’inscrivait dans un contexte de grève des services d’urgence lancée mi-mars par le collectif Inter-Urgences. L’hôpital s’est progressivement emparé de la médecine d’urgence en intervenant sur le terrain, puis en mettant en place un système d’accueil continu dont l’organisation a régulièrement été revue pour faire face à une hausse constante de la fréquentation.


À l’origine

La médecine d’urgence est directement issue de la médecine de guerre. Les militaires conçoivent les premiers services de secours pour transférer les blessés vers des hôpitaux en dehors des zones de combat. Le chirurgien Dominique-Jean Larrey invente en 1797 les « ambulances volantes », tirées par des chevaux. La Première Guerre mondiale marque un tournant : « Le nombre de blessés était tellement important par rapport aux ressources médicales qu’il fallait créer un système pour les prendre en compte dans l’urgence », explique à Brief.me Charles-Antoine Wanecq, auteur d’une thèse sur l’histoire des secours d’urgence. La motorisation des véhicules facilite les interventions rapides. Dans les années 1960, le nombre croissant d’accidents de la route inquiète les pouvoirs publics et les pousse à structurer les secours. C’est dans ce contexte que sont créés en 1965 les Smur (Service mobile d’urgence et de réanimation), un service hospitalier de traitement des urgences en dehors de l’hôpital.

Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !

Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.

J’ai déjà un compte