Dans Brief.me ce week-end, les accords commerciaux de l’Union européenne, le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, la dédiabolisation du mot « socialiste » et des sons de la nature.
Les accords commerciaux de l’Union européenne
La Commission européenne a conclu la semaine dernière un accord de libre-échange avec le Mercosur, c’est-à-dire le Marché commun du Sud, une communauté économique créée en 1991 qui réunit actuellement l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay. Un accord commercial avec le Vietnam a également été signé dimanche dernier. Dès le début de la construction européenne, le libre-échange a fait partie des objectifs fondamentaux. Au fur et à mesure de son développement, la CEE puis l’UE a noué des liens commerciaux particuliers avec plusieurs pays en signant des accords.
À l’origine
En 1957 à Rome, l’Allemagne de l’Ouest, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas signent le traité instituant la Communauté économique européenne (CEE). L’un de ses premiers objectifs est de créer une zone de libre-échange (suppression des droits de douane pour assurer la libre circulation des marchandises) assortie d’une union douanière (ajout d’un tarif douanier unifié appliqué aux importations depuis d’autres pays). Celles-ci voient concrètement le jour en 1968. C’est la naissance d’une politique commerciale commune. À l’initiative du Royaume-Uni est créée en 1960 l’Association européenne de libre-échange (AELE), avec l’Autriche, le Danemark, la Norvège, le Portugal, la Suède et la Suisse, instaurant une zone de libre-échange entre les pays non membres de la CEE, qui n’implique pas de rapprochement politique comme pour la CEE. La plupart de ses membres rejoignent finalement l’UE. Tous les accords de libre-échange de l’UE sont négociés par la Commission européenne, au nom des États membres, qui ne peuvent plus en signer indépendamment.
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