13 juillet 2019

Dans Brief.me ce week-end, le développement de l’Union africaine, les féminicides, la vie de « Monopoly » de Bernard Tapie et un cacatoès danseur.

Ceci est le dernier numéro de Brief.me Week-end avant notre pause estivale. Il reviendra dans votre boîte mail le 24 août. Rassurez-vous, notre édition quotidienne ne prend pas de vacances.

Du panafricanisme à l’Union africaine

Les dirigeants de 54 des 55 pays membres de l’Union africaine, qui rassemble les États du continent, ont lancé dimanche dernier à Niamey, au Niger, la « phase opérationnelle » de la Zone de libre-échange continentale africaine, qui doit supprimer les droits de douane entre les pays participants. Depuis leur indépendance dans les années 1950 et 1960, les pays africains ont cherché, à travers plusieurs organisations, à promouvoir leur rapprochement politique et économique.


À l’origine

La majorité des pays africains colonisés par des puissances européennes accèdent à l’indépendance dans les années 1950 et 1960. Dans ce contexte, plusieurs États veulent organiser des unions politiques. L’un des dirigeants les plus impliqués est Kwame Nkrumah, l’une des figures de l’indépendance du Ghana en 1957 et du mouvement panafricain, qui promeut le rapprochement culturel et politique du continent africain, voire la création des « États-Unis d’Afrique ». Premier ministre (1957-1960), puis président du Ghana (1960-1966), il met en œuvre une union avec la Guinée en 1958, qui s’élargit au Mali. D’inspiration marxiste, elle prend fin en 1962, lorsque le Ghana se rapproche des États-Unis. Le pays fait également partie du « groupe de Casablanca », constitué en 1961 et rassemblant l’Algérie, l’Égypte, la Guinée, la Libye, le Mali et le Maroc. Ensemble, ils imaginent une fédération politique pour l’Afrique. Créé également en 1961, le « groupe de Monrovia », qui réunit notamment le Cameroun, le Liberia, le Nigeria et le Sénégal, souhaite aussi mettre en place une union politique, mais dans laquelle chaque État conserve sa souveraineté.

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