Dans Brief.me aujourd’hui, l’opposition d’Israël à la visite de deux parlementaires américaines, la politique chinoise à l’œuvre à Hong Kong et la Norvège contre la déforestation de l’Amazonie.
Brief.me Week-end reste encore quelques jours en vacances. Vous ne le retrouverez donc pas dans vos boîtes mail demain, mais il reviendra la semaine prochaine.
Affrontements au Cachemire. Plusieurs centaines de manifestants ont affronté la police aujourd’hui à Srinagar, la plus grande ville du Cachemire indien, une région dont le gouvernement indien a révoqué l’autonomie le 5 août et où il a envoyé des troupes pour maintenir l’ordre. Le gouvernement indien a déclaré aujourd’hui qu’il assouplirait dans les prochains jours les restrictions imposées au Cachemire, où Internet et les télécommunications ont été suspendus et où les libertés de mouvement et de rassemblement sont fortement contrôlées.
Démission chez Cathay Pacific. Rupert Hogg, le directeur général de la compagnie aérienne hongkongaise Cathay Pacific, a annoncé aujourd’hui sa démission. L’entreprise est confrontée à une campagne d’appels au boycott sur les réseaux sociaux et dans plusieurs médias d’État chinois en représailles des manifestations contre le pouvoir central chinois qui ont lieu depuis juin à Hong Kong. Cathay Pacific a prévenu lundi ses 27 000 employés qu’ils pourraient être licenciés s’ils « soutiennent ou participent aux manifestations illégales ».
Craintes d’une récession. Les indices boursiers américains S&P 500, Dow Jones et Nasdaq ont perdu environ 3 % mercredi soir aux États-Unis avant de se stabiliser hier. Cette baisse est essentiellement due à un dépassement du taux d’intérêt sur les bons du Trésor à 10 ans par celui sur les bons à deux ans. Depuis une quarantaine d’années, ce phénomène d’inversion des courbes a fréquemment précédé une récession, comme en 1989 et en 2006.
Corbyn et le Brexit. Le dirigeant du Parti travailliste britannique, Jeremy Corbyn, a annoncé mercredi soir avoir écrit une lettre aux responsables de plusieurs partis d’opposition et à certains députés du Parti conservateur au pouvoir pour leur demander de soutenir la motion de censure du gouvernement de Boris Johnson qu’il compte déposer en septembre. Jeremy Corbyn explique vouloir, si la censure est votée, être nommé Premier ministre pour une « durée limitée », le temps d’organiser des élections pour lesquelles il affirme que son parti fera campagne en faveur d’un nouveau référendum sur le Brexit.
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