12 octobre 2019

Dans Brief.me ce week-end, le renseignement intérieur en France, les commissions d’enquête parlementaires, le sens des emojis et la célébrité inattendue d’un retraité hongrois.

Les défis du renseignement intérieur

Un informaticien travaillant à la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris a tué la semaine dernière quatre de ses collègues à coups de couteau, une affaire dont s’est saisie le parquet antiterroriste. Emmanuel Macron a estimé lundi qu’il était « inconcevable » qu’un individu imprégné d’une idéologie radicale « puisse exercer dans le lieu précisément où l’on traque les individus dangereux ». L’organisation actuelle des services de renseignement intérieurs français remonte à la Libération. Leur organisation et leurs moyens ont été à plusieurs reprises modifiés à la suite d’affaires dans lesquelles ils étaient impliqués ou pour faire face à de nouvelles menaces, comme le terrorisme islamiste.


Le concept

Le renseignement est mis en place par un État pour anticiper les risques et les menaces, intérieurs et extérieurs, afin de protéger au mieux les intérêts de la nation et des citoyens. Comme le décrit dans une note Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, un centre de réflexion, il existe différents registres du renseignement intérieur : le renseignement d’opinion, une mission qu’il décrit comme « antidémocratique » lorsqu’elle est pratiquée par des régimes totalitaires ou « inutile » dans les démocraties « en raison de l’existence des instituts de sondage » ; le renseignement de sécurité publique, qui vise à anticiper et suivre les mouvements sociaux contestataires susceptibles de troubler l’ordre public ; le renseignement de sécurité intérieure, qui a pour but de protéger les institutions en identifiant les menaces d’origine interne telles que le terrorisme, l’extrémisme politique, l’indépendantisme ou les complots contre l’autorité de l’État ; ainsi que le renseignement de sécurité nationale, qui consiste à identifier, depuis le territoire, les menaces d’origine extérieure dirigées contre le pays, telles que le terrorisme et l’espionnage.

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