Dans Brief.me ce week-end, le groupe État islamique, le péronisme, l’exploration des océans et le clonage de mémoire.
Le développement et le déclin du groupe État islamique
Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé dimanche la mort du dirigeant de l’organisation État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi. Affilié au groupe djihadiste Al-Qaïda à l’origine, le groupe État islamique s’en est émancipé. Il a annoncé en 2014 la création de son « califat », qui s’étendait sur une partie du territoire syrien et irakien, avant que ses positions soient progressivement reprises à partir de 2015.
À l’origine
Le djihadisme est une idéologie politique et religieuse islamiste qui prône l’utilisation de la violence pour instaurer un État islamique ou le rétablissement d’un califat. Sa version contemporaine apparaît au cours de la guerre d’Afghanistan (1979-1989), lors de laquelle des moudjahidine, des combattants djihadistes, s’opposent aux forces soviétiques qui défendent le gouvernement communiste. Al-Qaïda est fondé en Afghanistan en 1988, pour étendre le mouvement djihadiste et former des combattants dans des camps d’entraînement. Oussama Ben Laden en prend la direction l’année suivante. En 2004, une branche d’Al-Qaïda est créée en Irak, un an après l’intervention armée des États-Unis et la chute du président Saddam Hussein. En 2006, Al-Qaïda en Irak forme avec cinq autres mouvements djihadistes le groupe État islamique en Irak (EII). L’année suivante, l’un des principaux dirigeants d’Al-Qaïda annonce que sa branche irakienne n’existe plus depuis qu’elle a prêté allégeance à l’EII.
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