Dans Brief.me aujourd’hui, les entreprises françaises face au marché chinois, une restriction sur l’usage de l’allocation pour demandeur d’asile et un accompagnement pour arrêter de fumer.
Référendum en Nouvelle-Calédonie. Le Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie, qui y représente l’État français, a annoncé aujourd’hui qu’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’archipel aurait lieu le 6 septembre 2020. Le 4 novembre 2018, le non l’avait emporté avec 56,7 % des suffrages lors d’un précédent référendum.
Quotas d’immigration professionnelle. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a déclaré ce matin sur BFMTV que le gouvernement allait mettre en place d’ici l’été 2020 des « objectifs chiffrés » ou des « quotas » d’immigration professionnelle. Elle a précisé que les besoins seraient définis en concertation « avec les partenaires sociaux, avec les régions, avec Pôle emploi ».
Harcèlement sexuel. La Société des réalisateurs de films, une association regroupant plus de 300 cinéastes, a annoncé hier soir qu’elle excluait de ses rangs le réalisateur Christophe Ruggia, l’un de ses anciens coprésidents, et a affirmé « son soutien total et sa reconnaissance à la comédienne Adèle Haenel ». Dans un article publié dimanche par Mediapart, l’actrice accuse le cinéaste d’« attouchements » et de « harcèlement sexuel » quand elle était âgée de 12 à 15 ans, ce que Christophe Ruggia conteste.
Nucléaire iranien. Le président iranien, Hassan Rohani, a déclaré aujourd’hui que son pays allait reprendre les activités d’enrichissement d’uranium dans son usine de Fordo, à 180 kilomètres au sud de la capitale, Téhéran. Il s’agit, selon lui, de la « quatrième étape » du plan de réduction des engagements iraniens pris dans le cadre de l’accord de Vienne signé en 2015 avec six pays, dont la France, la Russie et la Chine. Les États-Unis s’en sont retirés en mai 2018.
Retrait de l’accord de Paris. Le secrétaire d’État américain (l’équivalent du ministre des Affaires étrangères), Mike Pompeo, a annoncé hier soir que les États-Unis avaient engagé leur processus de retrait de l’accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique conclu en décembre 2015. Le pays était obligé d’attendre trois ans après l’entrée en vigueur du texte – le 4 novembre 2016 – pour commencer la démarche de retrait, qui doit encore prendre un an avant que la sortie des États-Unis soit effective.
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