Dans Brief.me ce week-end, l’Iran depuis la révolution islamique, la locution latine « quid pro quo », le management à la française et les bons gestes pour sauver un mouton.
L’Iran depuis la révolution islamique
Déclenché par l’annonce d’une hausse des prix des carburants, un mouvement de contestation se déroule depuis le week-end dernier en Iran. Il a déjà causé la mort de plusieurs dizaines de personnes, selon des informations rapportées mardi par le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Le régime au pouvoir en Iran est issu de la révolution qui s’y est déroulée en 1979 et qui a installé une République islamique.
À l’origine
Sur le trône depuis 1941, le monarque iranien Mohammad Reza Pahlavi, héritier de la dynastie au pouvoir depuis 1925, est renversé en janvier 1979 après une contestation populaire d’un an violemment réprimée. Celle-ci est principalement menée par des libéraux, des communistes et des islamistes. L’ayatollah (l’un des titres les plus élevés du clergé de l’islam chiite) Khomeini, expulsé en 1963, revient dans le pays. Après un référendum, il proclame en mars la République islamique d’Iran. Elle est dirigée par un leader religieux, baptisé « guide de la Révolution », un rôle qu’il assure jusqu’en 1989, ainsi que par un président qui gère l’exécutif. En mai 1979, Khomeini crée le corps armé des Gardiens de la révolution islamique. En novembre, des étudiants islamiques prennent en otage des membres de l’ambassade des États-Unis à Téhéran, la capitale du pays, dénonçant l’accueil sur le sol américain de Mohammad Reza Pahlavi. Les États-Unis rompent toutes relations diplomatiques avec l’Iran à partir d’avril 1980 et lui imposent des sanctions économiques.
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.