Dans Brief.me ce week-end, les États-Unis en Irak, l’âge d’équilibre, des hommes dans des placards et un retour aux téléphones basiques.
Les relations houleuses entre les États-Unis et l’Irak
Le Parlement irakien a adopté dimanche une résolution demandant au gouvernement irakien de mettre fin à la présence dans le pays de troupes étrangères, en particulier américaines. Cette résolution n’est pas contraignante, mais elle a reçu le soutien du Premier ministre. L’armée américaine a procédé le 3 janvier à une attaque à Bagdad, la capitale irakienne, conduisant à la mort du général iranien Qassem Soleimani. Les États-Unis se sont impliqués militairement en Irak de 2003 à 2011, puis à nouveau à partir de 2014.
À l’origine
Les États-Unis commencent à entretenir des relations avec le territoire correspondant à l’actuel Irak alors que celui-ci fait partie de l’Empire ottoman, au milieu du XIXe siècle. C’est à partir du XXe siècle que le pays s’y implique davantage, pour soutenir les compagnies pétrolières américaines qui s’y installent. Les États-Unis reconnaissent l’indépendance de l’Irak en 1930, alors que le territoire avait été placé sous mandat britannique à l’issue de la Première Guerre mondiale. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis restent impliqués en Irak, par crainte de l’expansion communiste sur le territoire. Ils soutiennent la prise de pouvoir en 1968 du parti socialiste et panarabe Baas. Saddam Hussein devient alors vice-président, avant de présider le pays à partir de 1979. L’invasion du Koweït par l’Irak en 1990 déclenche la guerre du Golfe et les États-Unis prennent la tête d’une coalition internationale contre l’Irak. Le Conseil de sécurité de l’ONU impose des sanctions au pays, où se développe un fort sentiment anti-américain.
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