Dans Brief.me ce week-end, les tensions autour des moyens de l’hôpital public, l’intelligence au travail, les Américains fans de leur chien et des concerts à domicile en Chine.
Tensions autour des moyens de l’hôpital public
Emmanuel Macron a nommé dimanche le neurologue et député Olivier Véran ministre de la Santé, en remplacement d’Agnès Buzyn, désignée candidate à la mairie de Paris à la place de Benjamin Griveaux. Olivier Véran est notamment chargé d’appliquer le « plan d’urgence pour l’hôpital » proposé en novembre par le gouvernement et de renouer le dialogue avec le personnel hospitalier, qui réclame davantage de moyens pour l’hôpital public. Depuis mars 2019, plus de 200 hôpitaux suivent un mouvement de grève.
À l’origine
Le clergé catholique crée à partir du IVe siècle des hospices ou maisons de charité, ouverts aux pauvres, aux orphelins et aux personnes âgées. Ces structures deviennent de plus en plus surveillées par le pouvoir central. Mais ce n’est qu’à partir de 1941 que l’État prend le contrôle de leur gestion. Les hôpitaux publics doivent alors être accessibles à toutes les classes sociales. La création de la Sécurité sociale en 1945 facilite le remboursement de soins et conduit à leur augmentation. « On passe d’une logique d’assistance sociale à une logique de sécurité sociale, où se soigner devient un droit, avec toute une structure qui se développe pour y répondre », explique à Brief.me Nicolas Belorgey, chercheur au CNRS et auteur de « L’Hôpital sous pression ». En 1958, une loi crée les centres hospitalo-universitaires (CHU) où travaillent des médecins à temps plein, permettant aux soins hospitaliers de gagner en qualité. En 1970, une loi oblige tous les hôpitaux publics à « accueillir les malades, de jour comme de nuit ».
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.