1er mai 2020

Dans Brief.me ce week-end, la généralisation de la géolocalisation, l’urbanisme tactique, une femme de Caractères et une escapade en Afrique du Sud.

La généralisation de la géolocalisation

Plusieurs pays, comme la Chine, Taïwan et la Pologne, ont mis au point des applications utilisant la géolocalisation sur lesquelles reposent en partie leurs stratégies de lutte contre l’épidémie de Covid-19. En France, le gouvernement travaille sur la création d’une application, StopCovid, qui vise à tracer les contacts des personnes malades, mais il a choisi de ne pas utiliser la géolocalisation, afin de ne pas surveiller les mouvements des individus. L’usage de la géolocalisation s’est démocratisé grâce à l’utilisation de satellites ou de réseaux de téléphonie mobile comme le GSM.


À l’origine

La géolocalisation est un procédé permettant de situer dans l’espace, à un instant donné ou en continu, un objet, une personne ou une information. Elle repose notamment sur la cartographie, inventée dès l’Antiquité. Plusieurs outils sont progressivement utilisés, comme les compas magnétiques dans la navigation. Le méridien de Greenwich devient en 1884 un standard international pour calculer les longitudes terrestres, des lignes reliant le pôle Nord au pôle Sud et permettant d’exprimer une position est-ouest. Elles croisent l’équateur et tous ses parallèles, appelés latitudes, qui expriment une position nord-sud. À partir du début du XXe siècle, la radionavigation permet d’estimer la position d’un objet à partir de la réception d’ondes radioélectriques. C’est sur ce système que repose le premier projet de géolocalisation par satellite, Transit, mis en service en 1967 et développé par l’armée américaine. Celle-ci conçoit ensuite le système Navstar-GPS, plus connu sous le nom de GPS, dont les premiers satellites sont déployés en 1978.

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