Dans Brief.me ce week-end, le développement des vaccins à ARN messager, le patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, des guitares pour rendre hommage aux esclaves aux États-Unis et des petits pas pour l’environnement.
Le développement des vaccins à ARN messager
La campagne de vaccination contre le Covid-19 a débuté ces derniers jours dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et les États-Unis. Le vaccin proposé est celui mis au point par les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech reposant sur une technique nouvelle à partir d’ARN messager. Certains médicaments à base de cet ensemble de molécules découvert en 1961 avaient jusqu’ici obtenu des résultats encourageants, mais aucun vaccin à base d’ARN messager n’avait encore été utilisé chez les humains.
Le concept
En 1961, deux chercheurs français de l’Institut Pasteur – François Jacob et Jacques Monod – découvrent un nouveau type d’acide ribonucléique (ARN), des molécules particulièrement grosses et complexes présentes chez pratiquement tous les êtres vivants et aussi dans certains virus, comme celui de la grippe ou du sida. Ils le baptisent ARN messager (ARNm), pour acide ribonucléique messager. L’ARN est très proche chimiquement de l’ADN, support de l’information génétique. Les ARN peuvent avoir plusieurs fonctions. Celle de l’ARN messager est de servir d’intermédiaire entre les gènes de l’ADN et les cellules, en envoyant à ces dernières un mode d’emploi sous forme de code génétique pour qu’elles synthétisent les protéines dont elles ont besoin, d’où son nom de « messager ».
Inscrivez-vous pour poursuivre votre lecture !
Essayez gratuitement Brief.me pendant 30 jours.
Sans engagement ni carte bancaire.