30 janvier 2021

Dans B‌r‌i‌e‌f‌.‌m‌e ce week-end, les suites de la colonisation française en Algérie, les décrets présidentiels aux États-Unis, des influenceurs domiciliés à Dubaï et une réhabilitation des chauves-souris.

Les suites de la colonisation française en Algérie

L’historien Benjamin Stora a remis la semaine dernière à Emmanuel Macron un rapport sur les moyens de réconcilier les mémoires autour de la colonisation et de la guerre en Algérie, qui a abouti à l’indépendance du pays en 1962. Il y estime qu’aujourd’hui plus de 7 millions de personnes en France sont toujours concernées par « la mémoire de l’Algérie ». Depuis 1962, le sort des rapatriés et de leurs descendants occupe une place notable dans la société et dans le discours politique.


À l’origine

En Algérie, colonie française depuis 1830, des mouvements nationalistes déclenchent une insurrection armée fin 1954 pour obtenir l’indépendance. Ces événements sont le prélude à une guerre de huit ans. Près d’un million et demi d’appelés et de rappelés sont déployés en Algérie entre 1954 et 1962. Des Algériens appelés « harkis » prennent part aux combats aux côtés de l’armée française. Ils sont estimés à au moins 200 000, selon l’Office national des anciens combattants. Tandis que le conflit s’enlise, le général de Gaulle, revenu au pouvoir en 1958, entame des négociations avec les indépendantistes algériens, suscitant la colère des partisans de l’Algérie française et la création de l’Organisation de l’armée secrète (OAS), qui commet des attentats pour empêcher l’indépendance. Un référendum sur l’autodétermination de l’Algérie organisé en 1961 recueille 75 % de « oui » en métropole et 70 % en Algérie. En mars 1962, le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République algérienne signent les accords d’Évian, qui aboutissent à l’indépendance de l’Algérie en juillet.

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