1er mai 2021

Dans B‌r‌i‌e‌f‌.‌m‌e ce week-end, la Station spatiale internationale, la théorie du ruissellement, un cargo à voile et une espérance de vie en hausse.

La Station spatiale internationale

Quatre astronautes, dont deux Américains, un Japonais et le Français Thomas Pesquet, ont rejoint samedi dernier la Station spatiale internationale. D’une durée prévue de six mois, cette mission baptisée « Alpha » vise à conduire des expériences scientifiques. Il s’agit de la 65e expédition à bord de l’ISS, lancée il y a plus de 20 ans dans le cadre du réchauffement des relations diplomatiques entre les États-Unis et la Russie.


À l’origine

Pendant la guerre froide, la rivalité entre les États-Unis et l’Union soviétique favorise la conquête spatiale. L’URSS est le premier pays à mettre en orbite, en 1971, une station spatiale, baptisée Saliout-1. Les États-Unis lancent à leur tour une station spatiale en 1973. Le président américain Ronald Reagan charge en 1984 la Nasa, l’agence spatiale américaine, de mettre en œuvre une « station spatiale habitée en permanence » et appelle les pays alliés à participer au projet. La Russie y adhère en 1993 après l’effondrement de l’URSS. Les négociations aboutissent en janvier 1998 à la signature d’accords de coopération entre 15 pays pour le développement et l’exploitation de la Station spatiale internationale (ISS), les États-Unis ayant « le rôle de chef de file », selon les accords. L’ISS a pour objectif d’intensifier « l’utilisation scientifique, technologique et commerciale de l’espace extra-atmosphérique ». Le premier module de l’ISS est envoyé en orbite en novembre 1998.

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