4 décembre 2021

Dans B‌r‌i‌e‌f‌.‌m‌e ce week-end, l’extrême droite aux élections présidentielles en France, le Commonwealth, l’histoire de l’espionnage et de fascinants clichés d’animaux.

L’extrême droite aux élections présidentielles

L’essayiste Éric Zemmour a annoncé mardi sa candidature à l’élection présidentielle de 2022. Dans son programme, sa priorité consiste à limiter l’immigration, estimant que « c’est l’identité de la France qui est menacée ». L’extrême droite est présente en continu aux élections présidentielles depuis celle de 1988.


Le concept

L’expression « extrême droite », apparue dans les années 1820, se généralise après 1945 et désigne une famille idéologique avec des courants hétérogènes, dont le national-populisme et le fascisme. Aujourd’hui, l’extrême droite renvoie en France à un courant nationaliste qui prône une forme de « société endogène », « basée sur une culture commune », « fermée à l’immigration non européenne » et aux mécanismes internationaux « qui empièteraient sur la souveraineté de la France » et opposée aux élites qu’elle considère « corrompues », explique à B‌r‌i‌e‌f‌.‌m‌e Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l’extrême droite. « Clairement, il y a dans certains courants du racisme », ajoute-t-il. Rares sont les personnalités politiques à se revendiquer d’extrême droite et elles lui préfèrent le terme de « droite nationale » ou de « droite patriote », car « depuis 1945, c’est un terme qui renvoie au fascisme, voire au nazisme », explique Jean-Yves Camus. Depuis les années 1980 et ses premières victoires électorales, le Front national, créé en 1972 à l’initiative du mouvement néofasciste Ordre nouveau, prédomine à l’extrême droite.

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